Le Fotomat'

KILKIL (la réunion)
Synth-punk en provenance de l’île de La Réunion ou panique sous les tropiques. Basse, batterie électronique, synthé, saxo et chant féminin avec des backing vocals masculins. Ça pulse nerveusement, ça ondule froidement, le beat est rigide et rustique, le pas de danse est agressif, les bruits du synthé tournoient comme des moustiques psychotiques et les mots qui sortent ne sentent pas le soleil, tout comme le saxo pas là pour faire le beau. Alors, qu’est ce qui cloche ? Rien. Kilkil arrive à faire croire que Saint-Denis est à Berlin, que les années 80 c’est demain et avec ce superbe artwork de Conrad Botes, t’as pas envie de faire le malin. Alors je le fais pas. Achtung bicyclette.

 

CR(0)UEL: elctrobatcave KLRMNT FD
Schlagg comme une soirée au bord de l'Artière. Un semblant de nature aménagé, des caddies abandonnés, dans le fond une épave brulée, un goût amer. C'est l'autoroute ici, pas les bruits de la mer!
À moins que ce ne soit la voix caverneuse de Marie gé qui résonne à travers les murs d'une cathédrale de goudron où le clocher clochard martèle au rythme des machines industrielles.
Le teint blême, des chrysanthèmes, ça c'est le Clermont que J'aime!

 

TROTTOIR: darkwave poétique, thiers
trottoir scande sa poésie angoissée de krautrock customisé, de pop froide et de rock Suicide. Prend un thème, et l'épuise en tournant autour et en le creusant. On l'a vu seul, en groupe (l'album est enregistré avec du sitar, de la vielle à roue, de la batterie, de la plaque de métal). Seul à nouveau, ca sent toujours l'asphalte après la pluie, le béton en contre plongée quand tu titube, le vertige face aux façades maussades, le cœur froissé dans un vieux journal, comme dans un décors de musée sale